Veradoclub France

Sauvetage (http://www.midilibre.fr/2013/12/17/le-bateau-s-est-couche-je-me-suis-vue-morte,798524.php)

j'avais déjà suivi les articles sur MIDI LIBRE, j'en imagine la peur, l'angoisse, mais aussi la détermination de vouloir se battre avec toutes leurs forces.

La température de l'eau à aujourd'hui dans la région de leur naufrage est à 14/15° . Être trempé durant une semaine ou pour le moins dans l'humidité, n'a pas contribué à les aider. Bravo à leur détermination, et à l'heureux dénouement. En cette période de Noël c'est aussi un beau cadeau.

 c'est Noël, heureux pour eux et leur famille.

antoine

Ils n'avaient certainement pas le sens de l'orientation car avec le soleil on arrive quand même à trouver le nord  ;) C'est un minimum  :D

Oui, c'est surprenant qu'il n'ait pas navigué au soleil.
Je croyais qu'il faisait beau dans le sud
Pas de compas non plus?
Bon, le principal, c'est que cela finisse bien.
Stéphane J

C'est prenant.....

c'est sur que le meme probleme en bretagne c'est dur de trouver le soleil
hihihihihi

Voilà une histoir qui ce fini bien sa ma donnée
La chaire de poule BRAVO a tout les deux
Merci au sauveteur

Je ne répondrai pas pour eux,.... mais en pareil cas, lorsque le bateau est couché, l'eau dedans, mais qu'il flotte, après être tombé à l'eau, remonté, donc, être vivants tous les 2, par mer houleuse, ils étaient comme dans une machine à laver le linge.

Priorité à écoper, et là y mettre toutes les forces restantes, Je crois qu'ils y sont parvenus, l'équipière envoie quelques minutes ou seconde avant de chavirer sur le flanc, un may day, dans son esprit il est bien parti.

Un navire de ligne passe....passe....passe.... :'(  c'est là que le moral en prend un coup.  A t'on ensuite le même esprit, même reflex, que lorsque nous partons tous tranquille faire notre sortie de plaisance?

Ne perdons pas de vue que le pilote n’était pas novice, il était dans un état de choc, ayant frôlé la mort avec sa compagne. Aurions nous fait mieux???? depuis la chaise derrière notre ordinateur....oui surement, mais pas à la barre du bateau.

Je me dis aussi, que la part "de dernière chance" pour chacun de nous, doit aussi pouvoir être là...... quelque fois. :-*
   

Je pense que tu as raison Freddy : lors d'une épreuve de ce genre le raisonnement est très difficile. J'imagine que le capitaine se repasse sans cesse l'épopée en si disant qu'il aurait pu faire ceci ou cela.

Comme quoi on n'est jamais à l'abri d'un coup de chance  O0

+ 1

Oui, vous avez bien raison, le raisonnement n'est surement pas le même dans des circonstances aussi fortes.
Suivant le principe bien connu que les emmerdes volent en escadrilles ! le bateau se retourne, les secours éventuels passent sans les voir...
Dur pour le moral tout ça !

Et pourtant il y a quelque chose de très basique qui me chagrine dans ce récit :
D'après le journal voici les infos données depuis le bateau:
(elle)... se jette sur la VHF pour lancer un appel de détresse. "Je suis sûre d’avoir donné la bonne position inscrite sur notre GPS", assure la Montpelliéraine. Les secours les chercheront toutefois au large de Frontignan.

Ces infos sont confirmées par la zone de recherche couverte par le crossmed :
Le Seychelles III était en détresse, selon l’enquête du CrossMed, finalement non loin de la frontière espagnole. Les indications orales d’une occupante du navire, prise de panique, avaient en effet laissé penser que le voilier se trouvait au large de Sète.

On est bien d'accord, il ne sert à rien d'accabler ou de donner des leçons...
Mais on peut, on doit (!) tirer un retour d'expérience des faits.
A l'évidence il y a eu là une économie de bouts de chandelle. Le bateau est équipé de GPS et de radio VHF ? Mais alors pourquoi pas d'une radio ASN ? c'est une sortie de trois semaines qui est prévue, pas une baignade dans la crique voisine. Alors le coût ? la peur du CRR ?
Moi ça me choque. Les moyens engagés par la collectivité (et je ne parle pas des risques éventuellement pris par les sauveteurs) parce que certains veulent jouer les navigateurs sans y mettre les moyens indispensables.
La preuve est faite que pour donner une position précise aux autorités une VHF ASN aurait mieux fait le boulot que n'importe quel plaisancier secoué en tous sens et paniqué dans la tempête.

La critique est facile, mais l'art est difficile.  Il n'empêche qu'ils sont restés Une semaine dans leur bateau. Ils ont eu le temps de tout ranger, de naviguer de la frontière espagnole au large de Toulon. Si on est un marin expérimente, je reste penser que l'on peut reprendre ses esprits un minimum sur une telle période de temps! En plus qu'est il advenu de leur compas? Sur mon voilier, il est fixé sur la cloison du cockpit et est étanche.

J'espère ne jamais savoir ce que j'aurai fait dans un tel cas!

Bonjour ,

Cette aventure me fait prendre conscience de la nécessité d'avoir dans le bateau des sacs étanches pour ranger des articles de première nécessité en cas de coup dur . Je pense en priorité aux fusées que j'ai dans une boite qui ne ferme pas bien . Si je suis trempé par une vague , surtout en hiver , je serai heureux de trouver des vêtements de secours et une serviette gardés au sec . 

Pour cela , je vais m'équiper de sacs et de bidons étanches .

Bien vu Bernard, on conseil souvent de garder papiers / médocs /... dans un bidon étanche.
Mais l'idée de vêtements et serviettes au sec c'est intéressant et on peut limiter l'encombrement si on utilise ces sacs de rangement qui se vident par aspiration et qui ne prennent presque plus de place après.

                          (http://i58.servimg.com/u/f58/17/79/16/19/m2000010.jpg)

Effectivement, même quand on l'utilise à la maison, surtout pour ranger les vêtements par saison, car de la place il en faut dans nos placards, je n'y avait pas pensé pour un rechange d'urgence dans le bateau, et là pas besoin d'avoir plus qu'il ne faut.

Très bonne idée le sac par aspiration., plus souple,et plus adaptable pour entasser, que le bidon étanche :-*

Merci pour le rappel en images. :)